sculpture-fabuliste-jean-de-la-fontaine-fables-maison-natale-musee-chateau-thierryMusée Jean de La Fontaine à Château-Thierry
©Musée Jean de La Fontaine à Château-Thierry|Mairie Château-Thierry
Dans les pas de notre fabuliste...

Jean de La Fontaine

Qualifié d’homme libre et rêveur par ses contemporains, il dédie sa vie à la poésie et ses plaisirs.
Son temps, il l’occupe entre le calme de sa ville natale, Château-Thierry,
et les mondanités des grands salons parisiens qui, chacun à leur manière, lui inspirent ses plus beaux textes.

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©Musée Jean de La Fontaine à Château-Thierry
Jean de La Fontaine

Fabuliste, philosophe, académicien, Jean de La Fontaine est aujourd’hui une figure emblématique du patrimoine littéraire français.

Une star locale...

Le saviez-vous ?

Ses débuts dans la poésie

Il passe une grande partie de sa jeunesse à suivre son père, alors Maître des eaux et des forêts de la ville. Son enfance, passée au contact de la nature et de ses habitants, forge son imaginaire et le bestiaire qu’il utilisera par la suite dans ses fables.

A 20 ans, il se lance dans une carrière ecclésiastique et entre au séminaire à l’oratoire de Paris. Il est cependant très vite renvoyé en raison de ses lectures amoureuses. Il se tourne alors vers des études de droit et rencontre, en parallèle, un groupe d’étudiants amateurs de lettres. C’est le début de sa formation de poète.

A la fin de ses études, Jean revient à Château-Thierry pour se marier avec Marie Héricart, descendante d’une famille de magistrats de la Ferté-Milon et cousine d’un certain Jean Racine. De cette union naît un fils, Charles, dont la demeure est toujours visible rue du château à Château-Thierry.

Un poète intemporel

Introduit à la cour de Nicolas Fouquet, il est freiné dans sa carrière par l’arrestation de ce dernier. N’étant que peu apprécié de Louis XIV, il devient alors gentilhomme auprès de la duchesse d’Orléans au Palais du Luxembourg. Cette charge, anoblissante, lui assure un revenu et une entrée au sein des salons parisiens. Salons qu’il séduit grâce à ses contes libertins.

En effet, s’il est aujourd’hui connu pour ses fables, il n’écrit les premières qu’à l’âge de 47 ans. Il s’inspire alors des récits d’Esope, écrivain du VIe siècle avant J.C. A l’époque de La Fontaine, les fables sont passées de mode et ne servent qu’à l’enseignement littéraire. Mais le génie de La Fontaine réside dans sa manière de façonner ces récits, leur imposant un rythme et un langage propre. Un nouveau traitement stylistique qui fait toute la différence auprès de ses contemporains et rend son œuvre intemporelle.

Des fables indémodables

Trois recueils de fables et plusieurs contes libertins sont composés et présentés dans les différents salons littéraires auprès desquels Jean de La Fontaine brille par son esprit indomptable, isolent et toujours libre. Ses écrits, il les rédige fréquemment dans sa maison de Château-Thierry. Malgré son succès à la capitale, Jean de La Fontaine n’a de cesse de revenir à sa ville natale, y retrouver le calme. De plus, la ville lui offre l’opportunité d’alimenter ses récits grâce aux nombreux ragots qu’il se plaît à écouter sur l’actuelle place de l’Hôtel de Ville. Il est aussi engagé par le Duc de Bouillon, seigneur de Château-Thierry pour divertir sa femme restée au château.

Endetté avant la célébrité

Mais son existence est mise à mal lorsque, endetté, il se retrouve obligé de vendre sa maison, sa charge de Maître des eaux et des forêts ainsi que ses terres. Les droits d’auteurs n’existant pas à l’époque, il vit des quelques bienfaiteurs dont il dispose.

Jean de La Fontaine meurt endetté et seul à l’âge de 73 ans, dans sa petite chambre parisienne.

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