diane-camille-claudel-maison-natale-musee-villeneuve-fereDiane par Camille Claudel à Villeneuve-sur-Fère
©Diane par Camille Claudel à Villeneuve-sur-Fère
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des personnalités du territoire

des Portes de la Champagne

Jean de La Fontaine

Le Fabuliste

Jean de La Fontaine, le plus célèbre des fabulistes, est né à Château-Thierry en juillet 1621. Sa maison natale, dans laquelle il passe toute son enfance et une partie de sa vie d’adulte, est toujours présente et s’est transformée en musée. Il offre au visiteur la possibilité de découvrir l’homme derrière le poète.

Son père, Charles de La Fontaine, étant maître des eaux et des forêts de la ville, le jeune Jean de La Fontaine passe son enfance au cœur de la nature entourant Château-Thierry. Cette proximité avec la nature et ses habitants a certainement forgé l’imaginaire et le bestiaire de ses fables si célèbres aujourd’hui.

Nous pouvons aisément imaginer le jeune de La Fontaine parcourant les forêts du territoire et les paysages viticoles. Il le dit d’ailleurs lui-même dans l’une de ses fables : « Je suis un homme de Champagne ».

Retour aux sources.

Malgré son succès à Paris, il n’a de cesse de revenir dans sa région de Champagne, à Château-Thierry où il accomplit la charge qu’il a hérité de son père, prend du repos et cultive ses récits grâce aux rumeurs et ragots qui se racontent sur la place de l’Hôtel de Ville de Château-Thierry.

Sa femme, Marie Héricart et son fils, Charles restent, quant à eux, à Château-Thierry.

Tout au long de votre balade dans Château-Thierry, vous pourrez apercevoir des hommages à Jean de La Fontaine. Peintures, citations, statues, tout ici nous rappel la présence de Jean de La Fontaine, de ses fables et de son empreinte dans la littérature française.

Des travaux de rénovation sont en cours dans sa Maison Natale. Sa réouverture est prévue pour fin 2025… Mais vous pouvez découvrir sa visite virtuelle !

Camille Claudel

Sculptrice tourmantée...

Camille Claudel, l’une des plus grandes sculptrices françaises, est originaire de la région de la Champagne, dans le Tardenois.

Née en 1864 à Fère-en-Tardenois, elle passe une partie de son enfance à Villeneuve-sur-Fère où elle se découvre très jeune, une passion pour l’art et la sculpture. C’est dans le grenier de leur maison du Tardenois qu’elle aménage son premier atelier dans lequel elle met à contribution son jeune frère, Paul Claudel et les domestiques pour lui servir de modèles.

Son enfance est emplie des histoires du territoire que la domestique de la famille, Victoire Brunet, conte aux enfants. C’est elle qui les emmène jouer à la Hottée du Diable, lieu empli de superstitions et dont les paysages permettent à l’imagination des enfants de s’enflammer et de se développer. La Hottée du Diable laisse sur empreinte sur Camille Claudel. Elle s’en inspirera pour ses œuvres.

Sa rencontre avec Rodin.

Encouragée par son père à cultiver son art, la famille quitte Villeneuve-sur-Fère pour s’installer à Paris où Camille intègre des ateliers privés. Rappelons que nous sommes au XIXe siècle et qu’à cette époque, les femmes ne sont pas autorisées aux Beaux-Arts. Elle y fera la rencontre de Rodin et entretiendra la relation tumultueuse que nous connaissons.

Souvent masqué par Auguste Rodin, nous avons tendance à oublier le génie de Camille Claudel. Ses œuvres sont emplies d’une sensualité et d’une sensibilité particulière qui lui est propre et qui n’est dû qu’à elle-même. Bien que la période qu’elle passe aux côtés de Rodin offre une multitude d’œuvres engrainées par la passion que les anime tous les deux, Camille Claudel réalise de nombreuses œuvres avant et à la suite de cette relation amoureuse. La fin de cette relation marque d’ailleurs un tournant dans sa vie artistique puisque, désireuse de s’émanciper du style de Rodin, Camille Claudel multiplie les œuvres dans différentes matières et différentes inspirations.

Internée en 1913, elle garde un souvenir mélancolique de ses jeunes années et particulièrement du village du Tardenois de Villeneuve-sur-Fère. Elle écrit d’ailleurs à son frère : « Mon rêve serait de regagner tout de suite Villeneuve et de ne plus bouger » dans une de ses lettres en 1927.

Paul Claudel

Ecrivain du Tardenois

Le Tardenois, lieu de superstitions avec a Hottée du Diable et de paysages naturels remarquables, a vu naître un grand artiste de la littérature française : Paul Claudel. Né en 1868 à Villeneuve-sur-Fère, Paul Claudel grandit dans le presbytère de la famille avec ses deux sœurs, Louise et Camille Claudel.

Paul Claudel est un enfant solitaire qui se plaît à parcourir les paysages du Tardenois dans lesquels il part à la recherche de glaise pour les sculptures de sa sœur Camille Claudel. Très jeune, il est bercé par les récits de la domestique de la famille aux sujets des superstitions et des ragots de la Hottée du Diable et du Tardenois. Sa solitude développe son imagination et enrichit sa future carrière d’écrivain.

Sa vocation de devenir écrivain.

C’est à ses 13 ans que sa vocation d’écrivain lui apparait. Paul Claudel est passionné par les écrits grecs dont il annote ses carnets d’écoliers, aujourd’hui visibles à la Maison natale de Camille et Paul Claudel à Villeneuve-sur-Fère.

Paul Claudel écrit de nombreuses pièces de théâtre et poèmes et excelle dans son art. Paul Claudel ne vit pas de ses œuvres dans les premières années de sa vie. Ambassadeur politique, il parcourt le monde et enrichit ses écrits de ses voyages.

Lors de l’internement de sa sœur Camille Claudel, de nombreux échanges épistolaires retracent leur vie commune à Villeneuve-sur-Fère, dans leur maison d’enfance, avec nostalgie et mélancolie.

Thibaud IV de Champagne

Seigneur rebelle !

Thibaud IV est l’un des plus grands seigneurs que la Champagne ait connu au Moyen Age. Seigneur rebelle, chansonnier, bâtisseur, Thibaud IV a su laisser son empreinte sur le territoire de la Champagne et sur celui de la Vallée de la Marne.

A Château-Thierry, cette empreinte est toujours visible grâce aux remparts qu’il fait ériger au XIIIe siècle. Les habitants étant toujours plus nombreux, les murs de Château-Thierry doivent eux aussi s’agrandirent. Thibaud IV prend alors exemple sur les autres villes de son comté de Champagne et construit de nouveaux remparts. Ces fortifications sont encore debout et vous pourrez les admirer lors de votre balade. Il agrandit aussi son château à Château-Thierry, le rendant militairement plus efficace et plus confortable pour lui et sa cour.

Seigneur rebelle, il est envoyé en croisade par le Pape et en ramène la rose de Damas que vous pourrez admirer à la roseraie du château.

Le grand développeur des foires de Champagne.

Il en fait installer une foire à Champagne à Château-Thierry, le jour de l’Ascension. Cette foire s’inscrit dans la continuité des autres foires de Champagne permettant au comté de se développer économiquement.

Chansonnier, il écrit de nombreux poèmes d’amour courtois dont le personnage principal est souvent la régente de France, Blanche de Castille, mère de Louis IX.

Léon Lhermitte

Peintre de la ruralité

Léon Lhermitte, peintre de la ruralité, naît à Mont-Saint-Père en 1844. Malgré un statut social modeste, il entre aux Beaux-Arts et devient l’un des peintres les plus célèbres et reconnu de son époque. Léon Lhermitte est même loué par Van Gogh qui admire son style :

« Quand je songe à Millet ou Lhermitte, je trouve l’art moderne aussi puissant que l’œuvre d’un Michel-Ange ou Rembrandt. »

Artiste dans l’âme.

Ce style, Léon Lhermitte le tient de son enfance passée au cœur de la ruralité de sa région du Sud de l’Aisne.

Ses œuvres sont le reflet de la vie paysanne et ouvrière de la Champagne et de Mont-Saint-Père, son village natal. Les scènes qu’il représente sont généralement des scènes de travaux des champs, de paysans ou d’ouvriers en action pendant leur travail.

Ainsi, grâce à ce travail, nous gardons une trace des paysages ruraux du Sud de l’Aisne, des travaux des paysans de la Champagne et de la condition sociale et ouvrière des hommes et des femmes de son époque.

Exposé dans plusieurs musées importants aux quatre coins du monde, Léon Lhermitte et son œuvre continue de retracer et de faire connaître le territoire du Sud de l’Aisne et de la Champagne et de transmettre l’histoire d’une époque, celle de la fin du XIXe siècle.

Découverte des Portes de la Champagne

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